Donner, semer pour le Royaume de Dieu c’est donner du temps, mettre à disposition nos talents et …..notre argent!. Cela provoque des grincements de dents chez certains ou du mépris chez d’autres, ceux qui donnent facilement, et parfois regarde de haut ceux qui ne donnent pas. Il ne doit pas en être ainsi.
Philippiens 2 V3 : « Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes ».
Comment devons-nous donner au Seigneur?
2 corinthiens 9 V7 : « Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte; car Dieu aime celui qui donne avec joie ».
À l’église, ne pas chercher à regarder qui met dans le panier ou pas. Ici au Canada, certains donnent en ligne par virement bancaire ou envoient leurs chèques à l’église par voie postale. Pas de comparaison et de compétition. Cela doit être un véritable leitmotiv et non un slogan dans nos bouches.
Être focalisé sur Jésus, le rémunérateur de notre foi, non sur ceux que les autres font ou ne font pas, sont supposés faire ou pas. Nous passerons tous devant le tribunal de Christ pour nos actes individuels respectifs. Évitons de développer de l’amertume et soyons plutôt intentionnels à favoriser des relations saines par nos attitudes extérieures et comportement ainsi que par nos attitudes intérieures, nos pensées qui sont des paroles silencieuses.
Que devons-nous donner au Seigneur?
Les prémices de tous nos revenus. Un revenu c’est ce que nous obtenons par notre travail, par la loi du gouvernement selon notre pays de résidence (ex : allocations), par les dons (gratuit). Cela peut être :
- Salaire, bonus, primes
- Dividendes ou revenus d’actions
- Revenus locatifs
- Prestations sociales (allocations familiales, allocations chômage, allocations retraite, revenu de solidarité, RMI, bien-être social au Canada (Qc)….) etc.
- Dons peu importe la forme : virement bancaire, chèque ou numéraire (billets ou pièces).
Cette liste n’est pas exhaustive. Nos revenus sont un ensemble de ressources dont nous disposons.
De tout cela nous devons donner le minimum syndical divin soit 10% à Dieu. Parfois, les circonstances de nos vies nous poussent à ne pas donner face à notre réalité quotidienne pour vivre et joindre les 2 bouts. J’ai été au chômage au Canada. Le montant de l’allocation chômage que je recevais dans la province de Québec était au maximum de ce qui peut être perçu. C’était à peine plus que mon loyer et il fallait continuer à vivre et minimalement assurer : électricité, alimentation, transport. Ma conviction personnelle donner toujours à Dieu ne tout temps et donner plus que 10%. J’ai gardé cette ligne de conduite y compris durant cette période sans emploi.
Nous ne devons pas agir par comparaison (untel donne 20% de ses revenus et ben je fais pareil) ou par superstition (bon, si je donne 100, je reçois le centuple de ce que je donne). Nous devons rejeter toute manipulation de certains prédicateurs : « donnes-tout ce que tu as, agis par la foi, tu verras Dieu va agir dans ta situation ». Ce n’est pas à un prédicateur de nous dire quoi faire, c’est le St-Esprit en nous. Et celui dit toujours non à la manipulation. Ne nous cachons non plus derrière le masque de la rébellion pour rejeter tous les messages. Dieu nous met à l’épreuve, il ne nous met pas sur la paille. Marchons par l’Esprit, agissons et imitons par conviction.
Faut-il donner sur le brut ou sur le net?
Soyons des chrétiens ayant soif de la Parole, du St Esprit. Dieu ne cherche pas à nous dépouiller. Il demande les prémices de nos revenus, ce qui est à nous à 100%, ce sur quoi nous pouvons librement décider de poser une action: donner ou pas. Nous n’avons pas cette liberté sur le montant brut, uniquement sur le montant net. Le net est ce sur quoi nous avons 100% pouvoir de décision et d’action pour donner ou ne pas donner.
Mettons un revenu de 100.000 annuel. Il y a un taux d’imposition selon le quotient familial (nombre de personnes composant l’unité familiale). Une part de ce revenu va aux impôts sans que nous ayons à discuter le pourcentage. Une fois le brut retiré, nous obtenons ce qui est à nous le net soit 100% avec la répartition suivante : 90% pour nous & 10% pour Dieu. Ben oui, ne pas râler ou chialer. Payer des impôts c’est une grâce. Cela atteste que nous avons un revenu qui permet d’investir dans le Royaume de Dieu, de prendre soin de sa famille, de se faire plaisir (voyages…etc.) et. Être reconnaissant, bénir le Nom de Dieu et faire des actions de grâces doit être pour nous chrétiens une saine habitude à développer.
Dieu aime et récompense la reconnaissance authentique et non les murmures et le chialage (mot en Français québécois pour dire râler). Il y a de la puissance dans la reconnaissance et dans la pratique de l’action de grâces envers Dieu. Toujours pour Lui, qui il est en premier lieu, Dieu et pour ce qu’il fait, tous ses bienfaits. Soyons aussi reconnaissants envers celles et ceux que Dieu met sur nos chemins de vie. Nous sommes bénis de les avoir dans nos vies avec leurs forces et leurs faiblesses, chacun de nous en transformation par la Parole de Dieu.
Éphésiens 5V20 : « rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ (…) ».
1 Thessaloniciens 5 V18 : « Rendez grâces en toutes choses, car c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ (…) »
Donner sur le brut, est à faire selon sa propre conviction. Ne pas se gloser de cela ou minimiser les personnes qui ne font pas ainsi. Dieu ne vient pas nous dépouiller et nous dire de donner ce que nous n’avons pas. Toutefois il peut nous mettre à l’épreuve. Sachons écouter l’Esprit de Dieu et lui obéir y compris lorsque cela défie notre intelligence.
Motivations de nos cœurs pour donner
Proverbes 21V2: « Un homme croit que tout ce qu’il fait est juste, mais c’est l’Éternel qui apprécie les motivations.»
À chacun de voir son cœur et nos motivations. Nous pouvons nous tromper nous-mêmes, nous pouvons nous tromper les uns les autres, nous ne pouvons tromper Dieu.
Jérémie 17V10 : « Moi, l’Éternel, j’éprouve le cœur, je sonde les reins, Pour rendre à chacun selon ses voies, Selon le fruit de ses œuvres »
Galates 6 V7 : «Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. ».
Nous ne payons pas une taxe à Dieu, nous lui donnons la part qui lui revient. Nous ne lui faisons pas une faveur.
Actes 17 V24 :25 : « Dieu, qui a créé l’univers et tout ce qui s’y trouve, et qui est le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite pas dans des temples bâtis de mains d’hommes, Il n’a pas besoin non plus d’être servi par des mains humaines, comme s’il lui manquait quelque chose. Au contraire, c’est lui qui donne à tous les êtres la vie, le souffle et toutes choses ».
Oui nous récoltons de nos semences, mais pas forcément de la manière que nous pensons ou nous voulons. C’est important de voir les motivations du cœur et c’est important d’obéir. Lorsque Dieu ouvre les écluses des cieux, pourquoi limiter par nos pensées à un seul domaine?
Malachie 3 V10 :11 : « Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, Afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison; Mettez-moi de la sorte à l’épreuve, Dit l’Éternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, Si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. 11 Pour vous je menacerai celui qui dévore, Et il ne vous détruira Pas les fruits de la terre, Et la vigne ne sera pas stérile dans vos campagnes, Dit l’Éternel des armées ».
Parfois certains calculent si je donne tant Je m’attends à récupérer tant. Mauvais calcul parfois soutenu par mauvaise compréhension de la Parole de Dieu (recevoir au centuple). Ce que nous recevons en retour de Dieu par cette obéissance n’est pas toujours quantifiable ni mesurable. Si nous recevions le centuple de tous nos dons financiers nous serions tous très riches matériellement, ce qui n’est pas forcément le cas pour chacun de nous.
Prospérer oui, à tous égards
Dieu veut notre prospérité à tous égards. Cela ne se limite pas à la prospérité matérielle comme certains milieux chrétiens le disent et l’enseignent.
Dans le corps de christ, certaines églises se conforment à la mentalité du monde. Au lieu que Jésus Christ soit la finalité, il est positionné comme un moyen de parvenir à ses fins : être riche. Au lieu que les gens viennent à la table du maître du fait de leur amour pour Lui, ils viennent à la table pour leurs intérêts et trouver leur compte selon leurs besoins. Ces églises s’attachent plus à l’argent et aux finances qu’au salut des âmes, à la croissance spirituelle du chrétien, à sa maturité et à faire des disciples.
Il y a le vrai Évangile, la bonne nouvelle du Salut qui inclut la prospérité selon les bases bibliques et le cœur de Dieu. Il y a le faux évangile de prospérité qui a l’apparence de la piété (amour de Dieu et des choses de Dieu) mais dont le fondement est purement charnel et parfois même démoniaque. Les motivations sont 100% charnelles: cupidité, comparaison, mépris, intérêts personnels. Certains chrétiens ont ces motivations charnelles et reçoivent même des enseignements dans ce sens dans certaines églises.
2 Timothée 3 V1 : « Sache bien que dans la période finale de l’histoire, les temps seront difficiles. Les hommes seront égoïstes, avides d’argent, vantards et prétentieux. Ils parleront de Dieu d’une manière injurieuse et n’auront pas d’égards pour leurs parents. Ils seront ingrats, dépourvus de respect pour ce qui est sacré, sans cœur, sans pitié, calomniateurs, incapables de se maîtriser, cruels, ennemis du bien ; emportés par leurs passions et enflés d’orgueil, ils seront prêts à toutes les trahisons. Ils aimeront le plaisir plutôt que Dieu ».
Il y a certains pasteurs qui restent attachés à l’essence de la Parole de Dieu : La Sainte Bible. Pst David Thery fondateur de l’école de Ministère surnaturel Francophone nous donne quelques éléments sur le faux évangile de prospérité et sur les motivations pour être riche.
Culpabiliser d’être riche, avoir honte d’être pauvre
Dans les 2 cas la culpabilité comme la honte ne viennent pas de Dieu. Dieu nous instruit et nous corrige car c’est un bon Papa qui veut le meilleur pour nous. Ce meilleur implique autant l’instruction que la correction.
Matthieu 7 V9 :11 : « Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent.
Hébreux 12 V7 :8 : « Supportez la correction: c’est comme des fils que Dieu vous traite. Quel est le fils qu’un père ne corrige pas? Mais si vous êtes dispensés de la correction à laquelle tous ont part, c’est donc que vous êtes des enfants illégitimes et non des fils. D’ailleurs, puisque nos pères terrestres nous ont corrigés et que nous les avons respectés, ne devons-nous pas d’autant plus nous soumettre à notre Père céleste pour avoir la vie? Nos pères nous corrigeaient pour un peu de temps, comme ils le trouvaient bon, tandis que Dieu le fait pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté. Certes, au premier abord, toute correction semble un sujet de tristesse, et non de joie, mais elle produit plus tard chez ceux qu’elle a ainsi exercés un fruit porteur de paix: la justice. »
La culpabilité paralyse, nous limite et nous tiens figés dans nos pensées, paroles, comportements. La repentance produit du fruit : changement dans nos pensées, paroles, comportements. Suivons les commandements du Seigneur et non nos principes.
Jean 15V10 : « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j’ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour. »
Dieu veut nous bénir afin que nous soyons en mesure d’investir dans son Royaume (église locale, soutenir les missions et d’autres ministères) prendre soin de nos familles, aider le Corps de Christ (frère ou sœur en difficulté) ou aider des personnes ou associations qui ne connaissent pas le Seigneur.
Matthieu 6 V33 : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus ».
Proverbes 3 V27 :28 « Ne refuse pas un bienfait à celui qui y a droit, Quand tu as le pouvoir de l’accorder. Ne dis pas à ton prochain: Va et reviens, Demain je donnerai! Quand tu as de quoi donner. »
Vivre dans la misère ou le manque peu importe le continent (Afrique, Asie, Amérique Latine, Amérique du Nord, Europe, Océanie….etc.) c’est éprouvant. Pour autant ne pas maudire Dieu, toujours être reconnaissant, pas pour la pauvreté & la misère mais pour qui est Dieu et pour ce qu’il fait quelques soient les circonstances.
Psaumes 34V2 : « Je bénirai l’Éternel en tout temps; Sa louange sera toujours dans ma bouche ».
Il est possible d’être riche matériellement et pauvre spirituellement, souvent nous oublions cela pour considérer uniquement la prospérité matérielle et financière, les apparences ce qui se voit avec les yeux. Ne soyons pas limités dans nos raisonnements : Il est possible d’être riche matériellement et en même temps, d’être un homme ou une femme selon le cœur de Dieu transformés par sa parole pour accomplir son plan et notre destinée.
Êtes-vous constant pour donner votre dîme? Si non, pourquoi?
Donnez-vous votre dîme: par obligation, le cœur serré ou par conviction et obéissance à la Parole de Dieu ?
Dîme : donner sur le montant brut ou le montant net? par Zoé est sous Licence Creative Commons Internationale Attribution-Pas d'utilisation Commerciale-Partage à l'identique 4.0 .
Je veux en savoir plus peut on payer la Dim sur un prêt bancaire? Merci
Tout d’abord, la dîme ne se paye pas, elle se donne.
Un prêt bancaire n’est pas une source de revenu, par conséquent il n’y a pas de dîme à donner sur un prêt bancaire.
Merci, je suis ravi car je ne savais grand chose. À présent je comprends que la totalité d montant brut ne nous appartient pas. Il faut enlever les prêts impôts et autres.
Merci et Gloire à Dieu
Même la totalité du montant brut ne nous appartient pas; il faut y enlever les charges (prêts, électricité, tel, pensions alimentaires etc). Ce qui reste m’appartient, là-dessus je prélève ma dime de 10%. Car ceux qui reçoivent mes charges versent la dîme sur ces revenus également.
La dime doit être versée sur ce qui nous appartient finalement; ce que je dois à une autre personne ne m’appartient pas.
Bonjour Michel, Procéder ainsi c’est mettre Dieu en dernier et considérer de donner la dîme uniquement lorsque cela nous convient. Or nous devons mettre Dieu à la première place et lui donner les prémices de tous nos revenus et non après avoir enlever les charges.
Proverbes 3 V9: « Honore l’Éternel en lui donnant une part de tes biens et en lui offrant les prémices de tous tes revenus ».
1 Corinthiens 16V2: « que chacun de vous, le dimanche, mette de côté chez lui ce qu’il pourra, en fonction de ses moyens, afin qu’on n’attende pas mon arrivée pour récolter les dons ».